Exclusivité Mirrored Force Resonance: Armin Strom crée la surprise à QP!
Londres, 3 novembre 2016: Armin Strom choisit de lancer au salon QP une véritable bombe dans le paysage de la chronométrie mondiale. Un garde-temps à résonance, bardée de brevets et d’un calibre étonnant.
Dernière ligne droite avant le salon international de la Haute Horlogerie à Genève en janvier 2017, le salon QP ouvre les portes de la Saatchi Gallery - Chelsea - à une copieuse soixantaine d’exposants dont un florilège de marques horlogères suisses. Parmi elles, la Biennoise Armin Strom, armée d’une innovante première mondiale.
Londres en novembre, plutôt bien vu
Voilà pourquoi, le fait de disposer d’un horloger dans son binôme de direction, Claude Greisler directeur technique, peut engendrer quelques entorses aux tracés convenus, quelques actes subversifs qui contreviennent aux logiques marketing et bureaucrates. Aurait-on ailleurs fait émerger une telle nouveauté dans l’un des salons intermédiaires de l’année horlogère? Ne l’aurait-on pas ‘retenue’ en vue d’être en phase avec les périodes obligées que sont le SIHH à Genève en janvier ou Baselworld au printemps 2017? Seulement voilà, dans ces grand-messes privilégiées, ça grouille de nouveautés, de primeurs, d’effets d’annonce. Et les médias, assaillis de toutes parts, privilégient les communicateurs les plus rusés ou fortunés. Comment y faire entendre donc sa voix, aussi intéressante soit-elle?
Finalement Londres en novembre, c’est aussi un lieu chargé d’histoire horlogère, balisé par le souvenir des grands horlogers historiques immortalisés dans les incontournables musées alentours. Un terreau propice à l’annonce de premières dont la saveur est la chronométrie pure. Armin Strom, la discrète indépendante, la micro manufacture efficiente qui n’en finit pas de gagner un à un les jalons d’une reconnaissance universellement reconnue, s’attaque à l’une des complications les plus fascinantes de la planète horlogère mécanique. La résonance, un phénomène rarement maîtrisé, encore plus rarement réalisé en montre bracelet. Peu s’y essayèrent… Breguet fut un précurseur, pour des montres de poche, François-Paul Journe en fit une spécificité.
La résonance, une manifestation physique fascinante
C’est pourtant loin de Londres, du côté des Pays-Bas, que le premier savant à avoir observé le principe de la résonance, le mathématicien, astronome et physicien Christian Huygens (1629 à 1695), a sévi. Considéré entre autre comme le père de l’horloge à pendule, il remarquait en 1665 que deux pendules accrochées à une même poutre l’une à côté de l’autre, se mettaient en résonance, se synchronisaient. Comprenez qu’elles se calaient sur leurs rythmes respectifs, sans jamais se freiner ni s’emballer, mieux en gagnant mutuellement en précision. Sans jamais non plus se mettent à indiquer deux heures différentes, ce que la logique aurait voulu. C’est comme si leur promiscuité les transformait en un seul mécanisme, tout au moins entre deux mécanismes capables d’interagir entre eux, mystérieusement reliés. Comme si leur matière se voulait à la fois émettrice et réceptrice.
Ce sacré phénomène épate toujours les esprits horlogers les plus aboutis. Perso, n’ayant que très peu d’aptitudes à la chose mathématique, c’est certainement la complication horlogère qui me fascine le plus, car j’y vois une forme de parabole de l’âme soeur: deux entités, séparées et distinctes qui, lorsqu’elles se rencontrent et s’assemblent, se mettre à vibrer en une telle osmose qu’elles font face à la vie avec plus de justesse. Allez expliquer cela à un horloger, j’ai essayé avec l’un des plus géniaux du siècle, il vous déclarera à jamais perdu pour la science…!
Pour tenter de faire comprendre ce phénomène au grand public, il existe tout de même une notion populaire très accessible: cette obligation qu’ont les soldats, avant le franchissement d’un pont, d’arrêter de marcher au pas. Car il semble qu’une loi physique peut soudainement amplifier leurs mouvements et enfanter une sorte d’unisson capable de faire s’effondrer l’ouvrage. C’est ça la résonance…
Indépendance au service de la chronométrie
En lançant cette création, la Mirrored Force Resonance, Armin Strom apporte sa pierre à l’édifice de la chronométrie, avec une touche de contemporanéité. D’autant que la marque maîtrise tant son outil que son produit. Elle propose un somptueux voyage au coeur d’une magie micro-mécanique, avec une percée dans un troisième millénaire qui refuse de tourner le dos à ses plus ancestrales valeurs. Comme ces trois avantages qui cultivent la force d’attraction pour ce mécanisme d’exception: un, la résonance est pour la mesure du temps un bienfait, car son effet stabilisant permet de gagner en précision; deux, elle favorise une économie d’énergie, imaginez un cycliste se fondant dans l’ombre d’un sprinter afin de profiter de son aéro-dynamisme; trois, elle permet de mieux absorber les perturbations extérieures et leurs effets négatifs sur la bonne marche d’un garde-temps, ‘digérant’ par exemple avec plus d’efficacité, un choc sur l’axe du balancier. Là encore, le plus de précision est au rendez-vous.
Une fréquence rare à 25’200 alternances par heure!
Côté calibres, l’indépendance d’Armin Strom se manifeste généralement par un léger excentrage vers la gauche du cercle censé contenir le mouvement. Ainsi, par cette astuce visuellement repérable par le connaisseur mais esthétiquement intéressante pour tout un chacun, l’entreprise confirme sans ambiguïté qu’elle ne fait pas son marché auprès de fournisseurs de mouvements du secteur.
Pour sa Mirrored Force Resonance, elle conçoit un calibre dont la toute première originalité est sa fréquence totalement inusuelle: 25’200 alternances par heure (soit 3,5 Hertz). Construit de manière à évoquer les fondamentaux de l’horlogerie, il est conçu, assemblé et même réglé à l’interne. Sa fréquence favorise l’observation des régulateurs résonants brevetés. C’est une accessibilité optimale au spectacle de la résonance, un affichage jumelé symétrique des secondes, relié par un ressort unique, qui a été le mot d’ordre. D’ailleurs, ce ressort d’embrayage s’avéra être un véritable casse-tête pour Claude Greiser et son équipe. Il fallut donc le réaliser à l’interne ce qui signifia deux ans de calcul, d’optimisation, de simulation puis de contrôle pour finalement obtenir la forme optimale et unique destinée à relier les deux ensembles d’oscillateurs, chacun constitué de balanciers et spiraux jumeaux, qui effectuent leurs révolutions en sens opposé. De la pure magie qui, dans le cas où la montre irait au bout de sa réserve de marche de 48 heures, se remettrait naturellement en état re-synchronisation après dix minutes ou moins, grâce à une nouvelle injection d’énergie promise par l’usage du poussoir situé à 2h.
L’acheteur averti, un amplificateur de désir
Les collectionneurs et les aficionados de l’horlogerie, cette poignée d’environ 2000 irréductibles dans le monde qui, grâce à leurs surfaces financières font vivre la majeure partie du haut de la pyramide horlogère du luxe, devraient enfin trouver au travers de cette création disruptive et surprenante, l’occasion de lever leurs dernières réticences face à Armin Strom qui a fait de la fidélité discrète, du produit achevé et fiabilisé son terreau d’ancrage. Sans jamais se priver de revendiquer, autrement que par des moyens démesurés qu’elle n’utiliserait pas même si elle les avait, un esprit farouchement indépendant, une volonté d’autarcie clairement non-négociable.
Plus d'information sur le Salon QP: www.salonqp.com